Comment choisir son salaire en TJM ?

TJM

Évoluez-vous dans le freelance ? Si oui, vous êtes sûrement confronté au problème qui consiste à fixer son tarif journalier moyen en abrégé TJM. Dans cet article découvrez comment le faire

Quels facteurs aident à déterminer raisonnablement son TJM ?

Les travailleurs indépendants tiennent compte de 4 facteurs dans la détermination de leur tarif journalier moyen. Il s’agit des jours de travail, les coûts de mission, les prix de la concurrence et le prix commercial

Les travailleurs qui évoluent en freelance travaillent à temps partiel. C’est important de connaître la durée que vous allez consacrer à vos missions dans l’année, car vous avez un temps réservé aux congés ou à la recherche des missions.

Les coûts liés à vos missions doivent être inclus dans votre salaire journalier moyen. En effet, il vous faudra par exemple louer du matériel, vous nourrir ou payer pour vos déplacements lors de l’exercice de vos missions.

S’informer sur les prix du marché est aussi utile dans la mesure où il vous évitera de vous dévaloriser. Vous pouvez avoir une nette appréciation des TJM de vos concurrents en visitant des plate-formes en ligne.

Le prix commercial tient compte, quant à lui, de la rareté de vos compétences ou de l’urgence qui tient l’entreprise. Cela permet de facturer plus cher.

Comment calculer le taux journalier pour les salariés ?

Le taux journalier TJM est le taux horaire de base que doit payer l’employeur pour rémunérer un salarié. Il est déterminé en fonction du salaire minimum conventionnel (SMC) et de la durée légale du travail. Il varie selon que l’employé travaille à temps plein ou à temps partiel, mais aussi en fonction de l’ancienneté du salarié dans l’entreprise (voir ci-dessous). Le montant du salaire minimum est fixé par convention ou accord de branche.

Le SMC doit figurer dans le contrat de travail, à la demande du salarié.
À noter : le montant du salaire minimum ne doit pas être inférieur au salaire minimum fixé par la convention collective ou l’accord applicable dans l’entreprise.
Exemple : un salarié est payé à l’heure, avec une majoration en cas de travail le dimanche. Son salaire brut mensuel est donc de 3 000 euros (SMC de 3,00 € x 151,67 heures).
Le salaire minimum conventionnel est révisé au moins une fois par an, à la date anniversaire de son entrée en vigueur. À défaut de précision dans la convention collective, l’employeur est tenu d’appliquer le nouveau montant du salaire minimum, même si celui-ci est moins favorable.
Le SMC s’applique aux salariés à temps partiel dont la durée contractuelle de travail est inférieure à 17,5 heures par semaine.
À noter : pour les salariés à temps partiel dont la durée contractuelle de travail est égale à 17,5 heures par semaine (ou durée inférieure fixée par un accord d’entreprise), le SMC s’applique aux seuls temps partiels au sens de la loi.

Quel est le taux journalier moyen pour un freelance ?

Le monde du travail connaît une mutation profonde, favorisant une prédominance croissante des travailleurs indépendants. Face à cette évolution, la question du Taux Journalier Moyen Freelance (TJM) pour un freelance se pose avec acuité. Ce montant, reflet de la valeur du travail fourni, varie en fonction de nombreux paramètres.

La spécialité exercée représente l’un des principaux leviers de fluctuation du TJM. Un développeur spécialisé dans une technologie rare ou un consultant en stratégie possédera un tarif souvent supérieur à celui d’un rédacteur ou d’un graphiste. La rareté de la compétence entraîne une valorisation du TJM. Néanmoins, la demande du marché joue également un rôle prépondérant. Une compétence, aussi rare soit-elle, se doit d’être en adéquation avec les besoins du marché pour prétendre à un TJM élevé.

Le niveau d’expérience et la renommée du freelance influent aussi sur le tarif. Un expert reconnu dans son domaine pourra, légitimement, prétendre à un TJM plus élevé qu’un débutant. L’ancienneté et la notoriété sont des atouts non négligeables.

La géographie entre également en jeu : les tarifs pratiqués à Paris ou Lyon diffèrent souvent de ceux des zones rurales. De même, la conjoncture économique, l’évolution des modes de consommation du travail ou encore la réglementation peuvent influencer ce taux.